Les représentations, les idées et les croyances que chacun se fait de la mort et du deuil exercent une grande influence sur les pratiques funéraires et les comportements du deuil. Les conceptions et les rites collectifs évoluent. Des sondages sur les opinions et les conduites des français vis-à-vis de la mort ont été régulièrement effectués, notamment pour la Société de Thanatologie et les Pompes Funèbres Générales (P.F.G.). Elles ont été surtout quantitatives. La très récente enquête commanditée par le Comité Interfilière Funéraire (C.I.F.) et réalisée par le CREDOC est qualitative ce qui permet une étude fine des représentations et des pratiques de nos contemporains. Le docteur Michel Hanus a réalisé un commentaire des principauxenseignements de cette étude. Il nous invite à découvrir, ou plutôt à préciser, les visages actuels de la mort et du deuil aujourd’hui.
Sommaire
Préface – Introduction – Avertissement – I/L’enquête du CREDOC : « le vécu et la perception du deuil et des obsèques » : La mort : un sujet tabou ; cérémonial et ritualisation. Une mort digne passe par l’appropriation des pratiques ; les Pompes Funèbres : un rôle central, une image ambivalente ; le service funéraire : des prestations satisfaisantes ; les produits funéraires : des vecteurs de marchandisation du deuil ; commentaires ; annexes – II/Commentaires sur l’enquête du CREDOC.
Michel HANUS(1936-2010) Psychiatre, Psychanalyste, Docteur en Psychologie. Président de la Société de Thanatologie, de la Fédération Européenne Vivre son deuil et du Comité National d'Éthique du Funéraire (CPFM).
Thèse pour le Doctorat en Médecine. Faculté de Médecine de Paris, Présentée et soutenue publiquement le 9 juin 1969 Les deuils pathologiques. Président : M. Jean DELAY, Professeur (en consultation à la Société de Thanatologie). Ses travaux sur le deuil, le suicide et la mort faisaient autorité, même au delà de nos frontières. Il était un enseignant recherché – Il a été aussi un entraineur d'hommes animant la Société de Thanatologie, contribuant fortement à la création de l'association Vivre son deuil et du Comité National d'Ethique du Funéraire dont il est resté président jusqu'à sa mort.